Bien qu’elle ait expressément considéré que le comportement des conseils de Khieu Samphan constitue une entrave à la procédure, la Chambre a indiqué que la seule option raisonnable dont elle dispose consiste à ajourner la tenue des audiences jusqu’en janvier 2015, puisque toute tentative de remplacer l’équipe de défense de Khieu Samphan à ce stade provoquerait des retards considérables. En effet il n’existe aujourd’hui aucun autre avocat disponible qui soit suffisamment familiarisé avec ce volumineux dossier. Ayant informé Khieu Samphan que le droit à être défendu par le conseil de son propre choix n’est pas absolu, la Chambre a annoncé qu’elle examinerait l’application d’autres mesures, y compris le cas échéant la désignation d’autres conseils et la transmission aux instances professionnelles appropriées d’un rapport sur le manquement des avocats de la défense à leurs obligations déontologiques en application de la règle 38 du Règlement intérieur.